Kime
La famille et les amis parlent d’Alexandra et de son parcours.
Kime en karaté c’est l’esprit de décision, le moment décisif, l’instant où force et concentration se libèrent.
NB : nous sommes en attente d’autres vidéos, revenez de temps en temps !
- La famille
Jennifer
Patrick
- Les amis
Clémence
Eloane
Guillaume
Yannick
- Ceux qui préfèrent écrire
« Alexandra c’est une musique.
Pour moi, ce serait cet air de Coltrane – A Love Supreme – très jazz, à la fois très complexe et très libre. Elle vit comme s’envole les notes. Parfois tendre, parfois dure, forte ou subtile, jamais fragile, un rien acide, toujours harmonieuse, dans le contrôle absolu.
Je pense à Thelonious Monk, à Michel Petrucciani, Mario Canonge ou encore Bill Evans, à la créativité, au nouveau, à la profondeur… Il faut trouver l’équilibre là où personne ne songe à le chercher.
Si nous devions poser les basses, je penserais d’emblée à Tal Wilkenfeld pour son groove si humain et sa touche de féminité mais Jean-François Jenny-Clark, Christopher Wolstenholme, Jaco Pastorius ou Mike Porcaro conviendraient parfaitement à sa rigueur.
Pour le tempo j’exige les talents réunis de Bernard Purdie, Steve Gadd, Jeffrey Porcaro, Dave Grohl, Vinnie Colaiuta, Simon Phillips, Daniel Humair et l’immense André Ceccarelli parce que le rythme à ce niveau là, il faut envoyer du lourd, du très lourd.
Pour la mélodie, je peux me risquer à entrevoir Paul McCartney pour l’empathie avec le monde et la richesse de ses créations… Mais alors dans le style « Helter Skelter » ! Parce qu’il faut que ça pulse, toujours !
Niveau classique c’est un Chopin loin des nocturnes, un Rimski-Korsakov proche du bourdon ou un Brahms dans la tension. Wagner est trop lourd, Mozart trop attendu, Stockhausen… pourquoi pas, mais sur fond de l’Hiver de Vivaldi ! Parce que l’Hiver de Vivaldi sied bien aux personnes intérieurement belles.
Jeanne Loriod l’aurait dessinée aux ondes martenot, Olivier Messaien, le maître, l’aurait peinte en musique. Moi je n’ai pas de mot, j’ai cent mille musiques, des milliards de notes et sûrement une infinité de silences. Parce que le karaté c’est aussi du silence. L’absolue concentration. Le flou restant insaisissable, le mouvement devient magique par sa grâce, sa force et son ampleur.
Si la musique est un défit, Alexandra est une virtuose. Chacun de ses combats est un chef-d’oeuvre. Personne ne veut être sur scène face à Alexandra… Tout le monde espère le premier rang, côté spectateur, et savourer l’énergie, le talent, le respect… la rage de la Lionne. »
Arno